AVC : ces symptômes silencieux que j’ai sous-estimés avant la crise

Publié le 11 juin 2025

Dans le tourbillon du quotidien, on minimise parfois les alertes discrètes que nous envoie notre organisme. Retour sur ces signes avant-coureurs d'un AVC, trop souvent négligés, et qui méritent pourtant toute notre attention.

Mon expérience avec un micro-AVC : pourquoi j’ai décidé d’en parler

J’ai traversé ce qu’on appelle un micro-AVC, et si je partage mon histoire aujourd’hui, ce n’est pas pour faire peur, mais pour ouvrir les yeux. Parce que reconnaître les signes d’alerte peut littéralement sauver des vies.

AVC : petit rappel pour comprendre

Un accident vasculaire cérébral survient quand le sang ne circule plus normalement dans une zone du cerveau. Sans oxygène, les neurones meurent rapidement. Les séquelles peuvent être lourdes : difficultés à parler, problèmes de mobilité, troubles cognitifs… Dans la majorité des cas, c’est un caillot sanguin qui obstrue une artère. Les facteurs de risque ? Mauvaise alimentation, manque d’activité physique, traitements hormonaux ou simplement l’âge qui affecte nos vaisseaux.

4 alertes que j’ai malheureusement ignorées

  1. Ma vision s’est mise à jouer des tours

Le premier signal ? Une impression bizarre de regarder dans un tube. Je distinguais parfaitement ce qui était devant moi, mais tout autour devenait flou. J’ai mis ça sur le compte de la fatigue et des écrans… Grave erreur.

  1. Mon bras droit ne répondait plus normalement

Lors de ma séance de sport habituelle, j’ai remarqué que mon bras droit était bizarrement faible. Comme engourdi, avec une sensation de lourdeur inhabituelle. Le phénomène s’est reproduit plusieurs jours de suite.

  1. Ma mémoire faisait des siennes

En discutant avec une amie, je me suis rendu compte que je répétais la même information. Puis au magasin, j’ai demandé deux fois la même chose sans m’en apercevoir. Des absences troublantes.

  1. Ma tension dansait de jour en jour

D’habitude très régulière, ma pression artérielle est devenue capricieuse. Un jour trop basse, le lendemain anormalement haute. J’ai trouvé ça étrange, mais sans plus…

La prise de conscience qui a tout changé

Finalement, j’ai pris rendez-vous. Examens à l’appui (scanner, tests vasculaires), le verdict est tombé : j’avais fait un micro-AVC. Mon cerveau avait déjà subi des dommages. Immédiatement, j’ai modifié mon traitement, revu mon hygiène de vie et introduit une activité physique douce mais régulière.

Le message essentiel à retenir

Un AVC ne se manifeste pas toujours de façon spectaculaire. Il envoie souvent des signaux subtils qu’il faut savoir décrypter. Soyez particulièrement attentif(ve) si vous observez :

  • des céphalées inhabituelles qui persistent,
  • des changements soudains dans votre vision,
  • une perte de force localisée sans raison apparente,
  • des oublis répétés et inexplicables,
  • des variations brutales de tension.

Ne perdez pas de temps. Faites-vous examiner. Exigez des tests. Restez à l’écoute. Ce n’est pas de la paranoïa : c’est de la prévention intelligente.

Si l’un de vos proches présente ces symptômes, insistez pour qu’il ne les néglige pas.

Écouter son corps, c’est lui dire : « Je te prends au sérieux. » Et parfois, cette simple attention fait toute la différence.