Le roman caché de Diana : une histoire d’amour loin des palais
Derrière son image publique de princesse adorée, Diana a connu une relation intime et sincère avec un chirurgien. Cet amour discret lui offrit une parenthèse de simplicité, bien loin des obligations de la couronne.
Une rencontre inattendue dans les couloirs d’un hôpital londonien
C’est en 1995, alors qu’elle visite régulièrement des hôpitaux pour soutenir des œuvres caritatives, que Diana croise le regard d’un homme qui changera son destin. Le Dr Hasnat Khan, chirurgien cardiaque d’origine pakistanaise, exerce au Royal Brompton Hospital lorsqu’il attire l’attention de la princesse.
Loins des fastes de la couronne, cet homme discret au caractère posé et aux goûts simples représente un contraste saisissant avec le monde médiatique qu’elle connaît. Son charisme naturel, évoquant la prestance d’Omar Sharif, conquiert immédiatement le cœur de Diana.
Une idylle secrète sous le prétexte des bonnes œuvres
La princesse intensifie ses visites à l’hôpital, officiellement pour ses engagements humanitaires. En réalité, chaque passage devient l’occasion de retrouver ce médecin au grand cœur. Leur relation se construit dans la discrétion, loin des obligations royales. Pendant plusieurs semaines, ces rencontres clandestines deviennent son havre de paix.
Habituellement réservé face aux projecteurs, Hasnat se laisse séduire par la spontanéité et l’esprit vif de Diana. Leur complicité s’épanouit lors de sorties anonymes dans Londres : soirées jazz, dégustations de thés raffinés ou escapades dans des pubs typiquement britanniques.
Les stratagèmes d’un amour caché
Pour protéger leur intimité, le couple imagine divers subterfuges. Diana utilise des noms d’emprunt (« Dr Armani ») dans leur correspondance, adopte des déguisements pour leurs sorties et organise des entrées discrètes à Kensington Palace. Chaque instant volé à leur vie publique se transforme en parenthèse enchantée.
De son côté, Hasnat fait découvrir à Diana sa culture pakistanaise : cérémonies du thé, rencontres familiales à Lahore. Fascinée, elle s’initie à l’islam et à ses traditions, montrant un intérêt bien plus profond qu’une simple attirance passagère.
Une place privilégiée auprès des princes
Leur attachement devient si fort que Diana présente Hasnat à William et Harry, geste rare pour cette mère habituellement si protectrice. Elle envisage sérieusement un avenir commun, qualifiant son « charmant docteur » d’homme de sa vie. Mais le rêve se heurte aux réalités.
Mal à l’aise avec l’exposition médiatique, Hasnat hésite à s’engager davantage. Ils évoquent un possible exil au Pakistan ou en Afrique du Sud, mais aucun projet ne se concrétise. Leur histoire s’achève discrètement en juillet 1997, laissant place à une profonde mélancolie.
Un destin tragique qui change tout
Quelques semaines plus tard, le monde apprend avec stupeur la mort de Diana à Paris, aux côtés de Dodi Al-Fayed. Hasnat, surpris par cette nouvelle relation, assiste aux funérailles dans l’anonymat, gardant pour lui les souvenirs d’un amour authentique.
Un héritage émotionnel préservé
Aujourd’hui éloigné des feux de la rampe, Hasnat Khan évoque parfois Diana avec émotion. Entre parties de pêche et engagements humanitaires, il conserve précieusement une part d’elle dans son cœur.
Cette histoire révèle une facette méconnue de Diana : non plus icône médiatique, mais femme éperdument amoureuse, cherchant simplement à vivre une relation sincère, loin des dorures et des flashes des paparazzis.
