L’engagement émouvant d’Eric Clapton envers son fils avant un destin tragique depuis le 53e étage

Publié le 11 avril 2025
MAJ le 12 juin 2025

Plongé dans l'épreuve, Eric Clapton se remémore la perte bouleversante de son fils Conor, emporté par une chute accidentelle d'un gratte-ciel new-yorkais. Une histoire poignante entre un père et son fils, un amour immuable.

Une journée hors du commun… jusqu’à l’événement tragique

Le jour du 20 mars 1991, Eric Clapton s’apprêtait à passer du temps en tête-à-tête avec son fils. À cette époque, Conor vivait avec sa mère, l’actrice italienne Lory Del Santo. Les trois membres de la famille s’étaient retrouvés à New York pour les vacances de Pâques. La veille de l’accident, père et fils avaient partagé une journée complète ensemble, en s’amusant au cirque.

Ce moment unique, rempli de rires d’enfants et de magie, s’est avéré être le dernier pour eux. Profondément touché, Clapton avait pris la résolution d’être plus présent dans la vie de son fils. Il avait même prévu une sortie au zoo pour le lendemain. Malheureusement, ce lendemain n’a jamais vu le jour.

Une chute inimaginable : l’accident qui a tout bouleversé

Le matin de l’accident, une femme de ménage était en train de nettoyer l’appartement. Une fenêtre du 53e étage était restée ouverte. Conor, joueur et insouciant, a couru et, en un instant, a chuté dans le vide. Sa mère, occupée à lire un fax dans une autre pièce, est arrivée quelques secondes trop tard.

« Si je n’avais pas vérifié le fax, il serait encore en vie », confie-t-elle encore aujourd’hui.

Clapton paralysé par la douleur : un choc inimaginable

Lorsqu’il a appris la nouvelle, Eric Clapton est resté dans un état de stupeur. Selon Lory, il semblait comme figé, incapable de réagir. La relation entre les deux parents n’a pas survécu à cette tragédie.

À partir de ce moment-là, tout a changé. Clapton a ramené le corps de son fils au Royaume-Uni. Conor a été inhumé dans le village natal de Clapton, Ripley, dans le Surrey, un endroit chargé de souvenirs pour la famille.

Antigua : un refuge pour guérir

Après les funérailles, Clapton s’est retiré à Antigua. Il a loué un petit cottage, coupé du monde, évitant les médias. Seuls les moustiques et sa guitare espagnole étaient présents. Il y est resté près d’un an, jouant pendant des heures pour apaiser sa peine.

« Je jouais et réarrangeais les mêmes chansons, encore et encore, jusqu’à ce que je sente que je remontais à la surface », a-t-il confié ultérieurement.

« Tears in Heaven » : une chanson pour survivre

De cette période de solitude et de douleur est née l’une des chansons les plus touchantes de sa carrière : Tears in Heaven. Coécrite avec Will Jennings, cette chanson aborde la perte, le pardon et l’amour éternel. Elle représente un hommage discret mais profond à son fils.

La lettre déchirante

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Quelques jours avant sa disparition, Conor avait dicté sa première lettre à son père. Avec l’aide de sa mère, il avait simplement écrit : « Je t’aime, papa ». Cette lettre a été envoyée à Londres… mais n’est arrivée qu’après les funérailles.

Clapton l’a lue juste après l’enterrement. « C’est un instant que je ne pourrai jamais oublier », confie Lory.

Un drame qui résonne encore aujourd’hui

La perte de Conor a laissé une marque indélébile dans la vie d’Eric Clapton. Mais de cette souffrance est née une œuvre, une chanson et une leçon universelle : chaque moment partagé est précieux. Chaque mot d’un enfant, chaque regard peut devenir un souvenir éternel.