Le Lamier pourpre : un trésor méconnu aux multiples bienfaits pour votre bien-être

Le lamier pourpre : une alliée discrète aux vertus insoupçonnées

Pas besoin d’aller bien loin pour la rencontrer : le lamier pourpre pousse librement dans nos parcs, nos jardins et parfois même entre les pavés des trottoirs. Avec ses feuilles en forme de cœur légèrement violacées et ses jolies fleurs tubulaires roses, on la prend souvent pour une humble sauvageonne sans grand intérêt. Et pourtant, cette petite plante de la famille des Lamiacées recèle des trésors nutritionnels étonnants.

Côté santé, ses feuilles regorgent d’antioxydants, de vitamines – notamment de vitamine C – et de minéraux comme le fer. Résultat ? Elle aide à booster nos défenses immunitaires, à préserver notre peau et à retrouver un coup de pêche naturel. On lui reconnaît aussi des vertus apaisantes pour la digestion et le système nerveux – parfaite en infusion le soir. Certains lui attribuent même le pouvoir d’améliorer la qualité du sommeil ou de calmer les troubles digestifs légers.

Une plante polyvalente : beauté et jardin au rendez-vous

En usage externe, le lamier pourpre s’utilise en cataplasme ou macéré dans une huile végétale pour apaiser les peaux sensibles, les rougeurs ou les irritations. Il paraît également très bénéfique pour redonner de l’éclat aux cheveux, que ce soit en masque ou en eau de rinçage.

Mais ses talents ne s’arrêtent pas là. Au jardin, c’est une véritable alliée écologique. Elle attire les pollinisateurs, notamment les abeilles, enrichit le compost et peut même servir de paillage naturel pour nourrir le sol et protéger vos cultures.

Comment l’adopter au quotidien ?

Aucun diplôme en herboristerie n’est requis ! Voici quelques idées simples et sans risque pour profiter de ses bienfaits :

• En infusion : Séchez quelques feuilles et laissez-les infuser pour une boisson réconfortante et bienfaisante.
• En cuisine : Les jeunes pousses se dégustent crues en salade ou mixées dans un smoothie vitaminé.
• En soin maison : Écrasez des feuilles fraîches pour un cataplasme apaisant sur les zones irritées.
• En macération huileuse : Laissez tremper les feuilles dans une huile neutre (comme l’huile d’amande) pour un soin peau douceur.

Petit conseil précieux : cueillez de préférence dans des endroits non pollués, loin des routes et des cultures traitées. Pour la conserver, rien de plus simple : séchez les feuilles à l’ombre, dans un endroit aéré, et stockez-les dans un bocal opaque à l’abri de la lumière.

Attention : bien identifier pour éviter les confusions

Avant de cueillir, une règle d’or : soyez certain·e de votre identification. Le lamier pourpre peut être confondu avec l’ortie (dont les poils piquent) ou d’autres lamiers aux apparences proches mais aux propriétés différentes.

Quelques repères pour une identification sans erreur :

• Des tiges à section carrée, typique de sa famille botanique.
• Des feuilles douces et non urticantes.
• Une teinte pourpre sur le feuillage supérieur.
• Des fleurs en tube rose mauve.

En cas de doute, mieux vaut demander conseil à un·e botaniste ou vous appuyer sur un guide fiable.

Le lamier pourpre n’est peut-être pas une star des livres de plantes, mais c’est l’une des ressources les plus simples et généreuses qui poussent près de nous. Une raison de plus de lui faire une petite place, sans effort.