Qui devrait limiter sa consommation de pain pour préserver sa santé ?

Publié le 1 août 2025

Si le pain reste un aliment réconfortant et apprécié, il n'est pas toujours bien supporté par tous. Certaines personnes gagneraient à en modérer leur consommation pour éviter les désagréments, tout en continuant à en savourer occasionnellement.

Le pain, cet incontournable de nos assiettes

Impossible de concevoir notre quotidien sans cette douceur croustillante qui accompagne nos petits-déjeuners comme nos déjeuners sur le pouce. Source d’énergie grâce à ses glucides, il nous donne le tonus nécessaire pour passer la journée. Ce que peu savent ? Quatre tranches comblent environ 20% de nos besoins quotidiens en calcium – un vrai coup de pouce pour notre capital osseux, trop souvent ignoré.

Pratique et réconfortant, c’est notre sauveur des repas improvisés. Pourtant, cette commodité ne fait pas l’unanimité. Explications.

  1. Quand notre ventre dit « non merci »

Personne dégustant du fromage frais

Ballonnements, lourdeurs digestives ? Le pain blanc peut parfois se révéler trompeur. Son gluten, difficile à assimiler pour les intestins fragiles (notamment chez les enfants et personnes âgées), provoque ces désagréments. Pour un transit serein, pensez à alterner avec des alternatives plus digestes comme le quinoa ou la patate douce.

  1. Glycémie et cœur : pourquoi modérer sa consommation

Si vous surveillez votre santé cardiaque ou votre taux de sucre, méfiez-vous des pains industriels. Leur cocktail sel/amidon raffiné peut dérégler la glycémie et malmener notre système cardiovasculaire. Tournez-vous plutôt vers des céréales rustiques (kamut, seigle) ou des légumineuses riches en fibres.

  1. Gestion du poids : l’art du juste milieu

Femme vérifiant son tour de taille

Le saviez-vous ? Deux tranches de pain de mie peuvent représenter l’apport calorique d’un encas complet. Pour garder la silhouette, privilégiez des versions maison ou aux céréales entières, plus rassasiantes. L’objectif n’est pas de bannir, mais de consommer en conscience, en adaptant les quantités à ses dépenses énergétiques.

  1. Reins sensibles : attention au sel invisible

Représentation d'un rein humain

Main présentant un modèle de rein

Pains industriels et plats préparés (burgers, paninis) regorgent souvent de sodium, un vrai défi pour les reins fragilisés. Pensez à varier avec des féculents naturellement sobres en sel (igname, millet) pour préserver ces organes vitaux sans sacrifier les glucides.

  1. Fatigue soudaine : le pain mis en cause ?

Coup de pompe après manger ? Difficultés à vous concentrer ? Certains pains blancs, nutritionnellement pauvres, procurent une énergie fugace. Pour une vitalité prolongée, optez pour des alternatives nutritives : pain aux graines, quinoa soufflé, ou amandes pour des pauses gourmandes mais intelligentes.

L’équilibre, pas la privation : la recette d’une relation apaisée avec la nourriture.